Tout bon parc de loisir se doit d’avoir une mascotte digne de ce nom qui permettra aux gens de personnifier le parc. Pour Fraispertuis City, elle s’est construite petit à petit, au fil des années et des améliorations. Je vais essayer de vous faire découvrir sa petite histoire, vous donner un aperçu de ce qu’elle a été et comment elle est devenue celle que nous connaissons aujourd’hui.
Présent sur le premier tract promotionnel, il était également présent dans le parc sous forme de silhouettes peintes. Les Daltons, Rantanplan, Joly Jumper et tous les autres ponctuait ainsi quelques coins du parc comme sur le cyclone, au dessus de la boutique souvenir ou encore dans le saloon.
À partir de 1987 cependant, le parc décide de créer son propre cow-boy pour se détacher d’une image qui ne lui appartient pas. De plus, le parc Walibi Wavre (aujourd’hui Walibi Belgium) se développe à cette époque et commence à utiliser des licences de bande dessinées comme Lucky Luke pour la thématique d’une zone de son parc.
L’agence de communication de l’époque dessine donc le nouveau personnage et le fait apparaître dans le prospectus.
En 1990, ce même cow-boy prend de la couleur et se retrouve carrément en première page du dépliant ! Accoudé à une pancarte et souvent accompagné d’un vautour, cette silhouette va être celle qui représentera le parc pendant une dizaine d’années.
On l’a dit, l’idée de la mascotte est de marquer les esprits et, parallèlement à Lucky Luke, une drôle de bête sera employée dans ce rôle. En effet, un énorme gorille sera acheté par le parc au début des années 1990 et placé en bordure de route devant le parking pour en faire l’imposante promotion !
Au fil du temps, l’image du parc se conforte dans l’esprit western, ce qui rend le gorille assez hors sujet. C’est pourquoi il sera ensuite mis en retrait à l’intérieur du parc en 1997 au niveau de l’actuel snack Fort Apache.
Aujourd’hui encore, il fait partie du parc puisqu’on le retrouve derrière les Bullys. Il a même été décoré en 2007 d’une étoile de shérif pour ces années de bons et loyaux services.
Revenons à l’histoire du cow-boy, la vrai mascotte !
Dans la brochure de 1997, pour célébrer l’arrivée du nouveau quartier, le cow-boy partage la vedette avec un mexicain.
En 1998 ce dernier sera toujours à ses côtés et l’on pourra découvrir à l’intérieur du prospectus une nouvelle version dessinée du cow-boy. Beaucoup plus souple, il n’est pas loin de prendre du volume !
Ce sera pourtant la seule année où cette version sera vue. En 1999, retour au classique en place depuis 1987.
Une nouvelle grande étape dans l’allure du cow-boy survient en 1999, avec l’arrivée de Mr Jacques Lecuyer qui devient le nouveau graphiste du parc. Il remet au goût du jour le cow-boy. Son visage se dégonfle et ses traits s’affirment. Malgré tout, le cow-boy est toujours en 2D, plutôt statique et mono-expressif, ce qui lui vaudra le surnom par certains de « cow-boy de papier ».
Les éléments de communications suivent cette évolution, pendant que dans le parc, les représentations de Lucky Luke et de son univers disparaissent petit à petit. Ce qui n’empêche les clins d’œil comme c’est le cas en 2001, avec l’ouverture du Joly Jumper.
L’une des dernières trace de personnages de la bande dessinée à avoir été observée au parc fut la bande des daltons, placés sur la porte de l’infirmerie du parc.
La mascotte commence à prendre de l’importance et apparaît pour la première fois sur les billets d’entrée en 2003. Elle est directement intégrée au logo du parc depuis 2007.
Jusque là sans nom officiel, il faudra attendre l’année 2009 pour qu’il soit à la fois baptisé et surtout relooké ! Le désormais bien nommé Billy, prend du volume et du mouvement. Le personnage qui n’était alors qu’en 2D devient d’un seul coup plus vivant et dynamique que jamais.
D’ailleurs, pour l’anecdote, saviez vous que le papa de ce Billy, Mr Christian Arnould est aussi le créateur de Niglo, la mascotte du parc d’attractions Nigloland. Il dira lors d’une interview avoir dessiné un Billy comme s’il avait dessiné un vosgien.
Bien qu’il fasse toujours partie intégrante du logo, pour la saison 2009, malgré son important changement, ce ne sera pas le cow-boy qui sera mis en avant sur le prospectus, mais un tout nouveau protagoniste ; Jack, un pirate fraîchement échoué à Fraispertuis-City !
Qu’à cela ne tienne ! Le cow-boy aura quand même la part belle cette année en devenant une vrai mascotte vivante. Présenté lors de l’inauguration de la crique des pirates le 12 juin 2009, la mascotte est a présent prête à se promener dans le parc pour le plus grand plaisir des enfants.
Le 28 mars 2013, une nouvelle étape importante pour le parc qui présente une partenaire pour accompagner Billy. Le nouveau personnage, nommé Dolly est présentée comme la petite amie de Billy. Elle adore les animaux et ils se seraient rencontrés au parc, alors qu’elle s’occupait des chevaux du Pony Express.
Cette évolution correspond au changement d’agence de communication (pm/conseil) et du dessinateur en charge du projet qui revoit l’image du parc au niveau du logo, du prospectus, du design du site internet et du plan du parc. Dolly permet au parc d’avoir enfin une touche féminine. Elle apparaît dans un premier temps sur la brochure, le journal du parc et des produits merchandising des boutiques avant de débarquer durant l’été au bras de son Billy, dans les allées du parc.
En 2015, Billy franchit une nouvelle étape et change encore un peu son style.
La nouvelle agence de communication, Studio Adagio, le modélise en 3D pour l’accorder avec le nouveau design du plan et projette Billy sur le devant de la scène en le présentant en place de choix sur la brochure et les affiches 2015.
Très logiquement, l’année suivante, la charmante Dolly subit le même sort. Billy est à nouveau retouché sur quelques détails pour le rendre un peu plus jeune et moins caricatural.
En 2016, Billy et Dolly sont plus que jamais les stars du parc. La scène du Billy’s Show les accueille à présent tous les jours pour quelques pas de danse country et une séance photo avec leurs admirateurs.
En 2017, le logo du parc est mis à jour. Bien évidemment, Billy y a une place de choix.
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